Amélie Laurence Forti

Toit de Méduse

Amélie Laurence Fortin a effectué son baccalauréat (2004) et sa maîtrise (2011) en arts visuels à l’Université Laval. Depuis, son travail a fait l’objet d’expositions au Musée d’art contemporain de Cracovie, à Manif d’art — La biennale de Québec, à Sporobole (Sherbrooke), à la Galerie B-312 (Montréal) et au Museum de Arte de Belém, au Brésil. Elle a pris part en 2017 à l’Arctic Circle Residency Program et exposé à AXENÉO7 (Gatineau) le corpus alors créé. Ses œuvres font partie des collections du Mouvement Desjardins, du Cirque du Soleil et de la Ville de Lévis. Elle vit et travaille entre Québec et Varsovie.

©Amélie Laurence Fortin, Planète 9, 2019. Photo : Charles-Frederick Ouellet

Shayne Dark

Parc de l’Esplanade composante lieu historique national des Fortifications-de-Québec

Shayne Dark propose une sculpture, Free Form in Blue, conçue à partir de pièces de bois trouvées dans la nature et assemblées en compositions dynamiques.

Né en 1952 à Moose Jaw, l’artiste autodidacte Shayne Dark est désormais installé à Hartington, en Ontario. Son œuvre a été exposée en solo au Brooklyn Sculpture Center, à l’Albright-Knox Art Gallery (New York), à l’Agnes Etherington Art Centre (Kingston), à l’Art Gallery of Peterborough, au Musée des beaux-arts de Sherbrooke, à Art souterrain (Montréal) et au Musée d’art de Joliette. Ses œuvres sont collectionnées par l’Université Queen’s, l’ambassade canadienne à Prague, le Masur Museum of Art (Monroe) et la Banque d’art du Conseil des arts du Canada. Il est représenté par Art Mûr (Montréal).

©Shayne Dark, Free Form in Blue, 2012, 2019. Photo : Charles-Frederick Ouellet

A K Dolven

Édifice Marie-Guyart

L’installation sonore interactive her voice 1599-1672 redonne sa voix à un véritable artefact religieux, une cloche de bronze, qui pourra résonner dans les rues de la Ville de Québec.

Originaire d’Oslo et né en 1953, A K Dolven fait ses études à l’École supérieure d’art d’Aix-en-Provence (1973) et à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris (1979) avant de les compléter à la National Academy of the Arts d’Oslo (1986). Ses réalisations ont été présentées au Philadelphia Museum of Art, à la Royal Academy of Arts (Londres) et à l’Ikon Gallery (Birmingham). En 2021, le New National Museum d’Oslo honorera son travail en lui consacrant une grande rétrospective. Ses œuvres figurent dans les collections du Museum of Contemporary Art d’Oslo, de la Kunsthalle de Berne et de l’Art Institute of Chicago. Elle vit et travaille entre les îles Lofoten en Norvège et Londres.

©A K Dolven, her voice 1599-1672, 2018. Photo : Renaud Philippe

Kelly Mark

Vitrine / Galerie de Manif d’art

Dans sa vidéo Hello & Goodbye, Kelly Mark s’adresse à nous pour souligner l’universalité symbolique du langage corporel unissant les humains bien au-delà des différences culturelles et géographiques.

Kelly Mark, née à Welland, en Nouvelle-Écosse, en 1967, est titulaire d’un baccalauréat en arts visuels avec mineure en histoire de l’art du Nova Scotia College of Art and Design (1994). Elle a réalisé des expositions à Diaz Contemporary (Toronto), à l’Ikon Gallery (Birmingham) et à la Fonderie Darling (Montréal). Mark a été sélectionnée pour représenter le Canada à la Biennale de Sydney (1998) et à celle de Liverpool (2006). Son travail figure dans les collections du Musée des beaux-arts du Canada et du Musée d’art contemporain de Montréal. Mark est représentée par la Olga Korper Gallery (Toronto) et la Platform Gallery (Seattle).

©Kelly Mark, Hello & Goodbye, 2018. Photo : Renaud Philippe

Meryl McMaster

Place D’Youville

Les mythologies personnelles de Meryl McMaster, déclinées en différents univers photographiques relatant son héritage autochtone, sont installées sur des structures extérieures pour ponctuer le parcours d’art public.

Meryl McMaster (née en 1988) est bachelière de l’Ontario College of Art and Design (2010). Elle a exposé au Musée des beaux-arts de Montréal, à l’IAIA Museum of Contemporary Native Arts (Santa Fe) et au Smithsonian National Museum of the American Indian (New York). Elle est lauréate du prix Nouvelle génération de photographes de la Banque Scotia, du prix Reveal de la Fondation Hnatyshyn et du prix Canon Canada. Ses œuvres ont été acquises par le Musée canadien de l’histoire (Gatineau), l’Art Gallery of Ontario, la Banque d’art du Conseil des arts du Canada et le National Museum of the American Indian. Elle vit et travaille à Ottawa.

©Œuvres de Meryl McMaster. Photo : Charles-Frederick Ouellet

Marianne Nicolson

Monastère des Augustines

Marianne Nicolson investit une façade vitrée du Monastère des Augustines avec ses pictogrammes aux compositions sinueuses et dynamiques. Puisés dans la culture ancestrale Kwakwaka’wakw, ils évoquent la cosmogonie autochtone.

De descendance écossaise et Dzawada̱’enux̱w (communauté Kwakwa̱ka̱’wakw de Colombie-Britannique), Marianne Nicolson est née en 1969. Elle est titulaire d’un baccalauréat de l’Emily Carr Institute of Art and Design (1996), d’une maîtrise en arts visuels de l’Université Concordia (1999) et d’un doctorat en linguistique, anthropologie et histoire de l’art de l’Université de Victoria (2013). Son travail a fait l’objet d’expositions à la Vancouver Art Gallery, au Indigenous Art Centre (Gatineau), au Taipei Fine Arts Museum, au Museum of Arts and Design (New York) et à la 17e Biennale de Sydney. Elle a réalisé des projets d’art public pour la Nanaimo Art Gallery et pour l’aéroport international de Vancouver.

©Charles-Frederick Ouellet

Susan Philipsz

Parc de l’Artillerie composante du lieu historique national des Fortifications-de-Québec

En codiffusion avec Avatar
Lowlands est une œuvre sonore qui résonne dans l’espace. L’artiste reprend un chant de marins écossais racontant les adieux tragiques occasionnés par une noyade ou un départ.
Susan Philipsz est née en 1965 à Glasgow, en Écosse. Elle est titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts du Duncan of Jordanstone College of Art (1993) et d’une maîtrise en beaux-arts de l’Université d’Ulster (1994). Depuis, des expositions solos lui ont été consacrées au Museum of Contemporary Art de Chicago, au Tate Britain (Londres), au MoMA PS1 (New York) et à la Documenta 13 (Cassel). En 2010, elle se fait octroyer le prix Turner. Ses œuvres font partie des collections du Carnegie Museum of Art (Pittsburgh), du Castello di Rivoli et de la Fondation Joan Miró. Elle habite à Berlin et elle est représentée par la Tanya Bonakdar Gallery (New York).

© Susan Philipsz, Lowlands (oeuvre sonore), 2010. Photo : Charles-Frederick Ouellet

Anne-Marie Proulx

Parvis de la Maison de la littérature

Reproduite en grand format sur une boîte lumineuse, la photographie poétique d’Anne-Marie Proulx prise au Nitanissan en Basse-Côte-Nord témoigne d’un attachement profond et sensible au territoire naturel.

Anne-Marie Proulx est titulaire d’un baccalauréat en arts visuels ainsi que d’une maîtrise en histoire de l’art, tous deux obtenus à l’Université Concordia. Son travail a été présenté dans diverses expositions collectives et individuelles, notamment à MOMENTA, Biennale de l’image (Montréal), à La Centrale Galerie Powerhouse (Montréal), à la Eastern Edge Gallery (Saint John’s), à PANACHE art actuel (Sept-Îles) ainsi qu’au Capture Photography Festival (Vancouver). Récemment, elle réalisait une exposition individuelle à la Galerie des arts visuels (Québec). Les œuvres de Proulx ont été acquises par les collections d’Hydro-Québec et de la Ville de Montréal. Elle vit et travaille à Québec.

© Anne-Marie Proulx, Terres éloquentes, 2019. Photo : Charles-Frederick Ouellet

Shimabuku

Terminus de la traverse (Lévis)

Emblématique des interventions ludiques de Shimabuku, un curieux attroupement de pédalos cygnes franchissent les murs de Regart pour espérer poursuivre leur périple jusqu’au fleuve.

Shimabuku, né en 1969, à Kobe, détient un diplôme de l’Osaka College of Art (1990) ainsi qu’un baccalauréat du San Francisco Art Institute (1992). Sa pratique a fait l’objet d’expositions individuelles au National Museum of Art (Osaka), à la Vancouver Contemporary Art Gallery, à l’Ikon Gallery (Birmingham) et au Watari Museum of Contemporary Art (Tokyo). Il a participé aux biennales de Venise, de Lyon, de Taipei, de Sharjah, de Kitākyūsyū, de Sydney, de Busan, de Kobe, de São Paulo et de La Havane. Ses œuvres sont conservées par la Fondation Louis Vuitton, le Fonds régional d’art contemporain Île-de-France et le Kunstmuseum de Berne.

© Shimabuku, Swan goes to the sea, 2019. Photo : Charles-Frederick Ouellet

Beat Streuli

Édifice Marie-Guyart

Beat Streuli se fait caméléon en photographiant à leur insu des figures anonymes lors de leurs déplacements quotidiens dans le bourdonnement perpétuel de la jungle urbaine.

Né en 1957, à Altdorf, en Suisse, Beat Streuli a été formé à l’École de design de Bâle et à l’Université des arts de Berlin (1983). Depuis, des expositions solos lui ont été consacrées à la Tate Gallery (Londres), au Palais de Tokyo (Paris) et à l’Ikon Gallery (Birmingham), sans oublier ses participations aux biennales de Sydney et de Singapour. En plus d’être installé en permanence dans plusieurs lieux aux États-Unis, en Europe et au Japon, son travail fait partie de collections importantes, dont celles du Solomon R. Guggenheim Museum (New York) et du Centre Pompidou (Paris). Il vit et travaille entre New York, Sydney, Düsseldorf et Bruxelles.

© Beat Streuli, Stories of the Street (Taipei Novembre 2018), 2019. Photo : Charles-Frederick Ouellet

Galerie photos

© Renaud Philippe