La lumière dans la pluie tricote des chandails
Ses œuvres intimes et ludiques, marquées par le deuil et le désir de commémoration, sont des sculptures faites avec empressement. Elles rappellent des constructions enfantines. Par des formes simples ébauchées à la scie à ruban dont le crayon de plomb sur le contreplaqué nu en dessine les contours, il s’agit d’un hommage à la naïveté. Ce projet, mentoré par Jasmin Bilodeau, se présente à la fois comme une recherche d’identité visuelle et un processus de guérison.
Georges-Alexandre Brière s'interroge, par diverses interventions narratives et formelles inspirées des souvenirs d’enfance, sur la restitution de la mémoire afin d'en restaurer l'expressivité. La nostalgie de cet univers familier est présentée par les différentes sculptures qui mettent en tension le monde ordinaire, sous la forme tragi-féerique. Elle magnifie la douceur et la naïveté de l’enfance, en une tentative de garder vivant l’émerveillement, dont il ne reste qu’une langueur, due à un drame familial. Dans ce monde où tout est en équilibre précaire, la maison, et son extérieur, traduit la volonté de réenchanter l’instabilité d’une construction identitaire.